Quels sont les avis sur le land art ?
Comment le land art est-il perçu ?
Avez-vous une idée de l’incroyable diversité d’opinions au sujet du land art ? Je suis certaine que vous n’imaginez pas à quel point les avis sur le land art sont contrastés.
Pour certaines personnes qui savent en quoi consiste le land art, celui-ci n’est pas un art. Et pourtant oui ! il s’agit bien d’un art qui, de plus, est placé dans la catégorie des arts plastiques.
Pour d’autres qui ne connaissaient pas le land art et qui découvrent, tout à coup, une œuvre éphémère en pleine nature, les avis sont très contrastés :
« Je ne vois vraiment pas l’intérêt de ce truc ! », « Mais ça sert à quoi au juste ? »
« Quand on a créé une œuvre dans la nature, on ramène quoi chez soi, qu’est-ce qu’il nous reste ? »
« Les gens qui font ça, ils ont fumé quoi ? » ou encore « Passer des heures à créer une œuvre qui partira au premier coup de vent ou à la première goutte de pluie, y’en a qui ont du temps à passer à ça ? »
Et oui, en land art, on laisse tomber la montre, le temps va à pied…
La particularité de cet art, c’est qu’il est éphémère et pour certains c’est une notion difficile à appréhender. Plus qu’un art, c’est une philosophie. Pratiquer cet art, c’est se détacher du monde matériel dans lequel nous évoluons, de la société de consommation qui nous pousse, souvent malgré nous, à acheter tant de choses dont nous n’avons pas forcément besoin…
Un jour, je créais un mandala devant la chapelle de la trinité sur l’île St Honorat, au large de Cannes, un vieux monsieur s’est approché pour me demander ce que je faisais. Je lui ai expliqué, ce à quoi il me répondit : « Ben, ça vous occupe ! ». Une heure plus tard, un jeune étudiant, vient s’asseoir en tailleur sur ce même lieu, devant mon mandala terminé, et s’exclame « wouah, trop beau ! » et sereinement commence à méditer…
Sur l’île Ste Marguerite, alors que je créais un autre mandala, 3 copines passent leur chemin sans rien dire, puis reviennent sur leurs pas et me demandent: « Vous faites quoi au juste, des analyses ? ». Ça alors, me voilà convertie en technicienne de laboratoire !
La découverte du land art peut donner à d’autres l’envie d’écrire. Je voudrais dire un MERCI tout particulier à Alain Savariau, artiste sculpteur, qui m’a dédié ce joli poème rempli de fraîcheur. Il venait tout juste de découvrir ce qu’est le land art. Cliquez ici pour lire ce poème.
J’ai rencontré le land art il y a 5 ans, à l’occasion d’un stage dans la Creuse. J’ai aussitôt perçu tout ce que le land art pouvait m’apporter et 5 ans plus tard, je réalise tout ce que je lui dois.
Alors je lui dis MERCI pour le plaisir immense et sincère que j’éprouve à créer dans et avec la nature, MERCI pour cette joie des bonheurs simples : observer les formes, les couleurs, sentir les odeurs, écouter le vent dans les branches, les oiseaux, toucher l’écorce des arbres, être attentif au bruit de mes pas.
Aller à la rencontre de la nature, créer avec elle, et… pourquoi pas partager ce moment avec d’autres ?
« Quand on a des goûts simples, le bonheur n’est jamais très loin »
Mireille Delcey
Les Flâneries de Charlotte est le fruit d’un cheminement artistique jonché de découvertes et de pratiques très riches : art floral, couture, tricot, modelage de l’argile, randonnée, jardinage et potager en permaculture…
N’hésitez pas à laisser un commentaire. Je serai heureuse de connaître vos impressions et vous m’aiderez ainsi à améliorer ce blog.
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merci Mireille pour ta gentillesse au sujet de mon poème
je l ai écrit, non pas parce que je découvrais le land art , mais parce que je découvrais une artiste
une véritable artiste imprégnée de toute la vibration de la nature
sensible au respire de l’humanité
et cela m’a touché
m’a ému
et je voulais le dire. Alain
Ah Mireille, quel plaisir de découvrir tes bijoux. Ils sont magnifiques! Remarque, je savais déjà que tu étais une femme très « riche » …
A bientôt, Sue.