Printemps, le plein d'énergie nouvelle
La nature renaît
Une des manifestations de l’arrivée du printemps, c’est l’arrivée des hirondelles.
Connaissez-vous le proverbe « Une hirondelle ne fait pas le printemps » ? Comme la plupart des proverbes, il se fonde sur un constat d’évidence. Quand disparaissent les dernières traces de l’hiver, la nature manifeste l’arrivée du printemps de différentes manières et les hirondelles en font partie.
La véritable expression de base était « une seule hirondelle ne fait pas le printemps ». Le but est de signifier qu’il n’est pas raisonnable de tirer des conclusions générales d’un seul fait isolé. Aristote voulait nous dire que ce n’est pas parce que nous apercevons quelques hirondelles dans le ciel que les beaux jours vont pointer le bout de leur nez tout de suite.
Eh bien, au risque de décevoir Aristote, je trouve que l’arrivée des hirondelles coïncide vraiment avec celle du printemps et avec l’arrivée de la belle saison.
Si, lorsque nous levons les yeux, nous voyons les hirondelles apparaître dans le ciel et que nous baissons ensuite notre regard, nous constatons que, de toute évidence, la nature est en pleine renaissance : les arbres bourgeonnent, les roses et le muguet sont en boutons, les oiseaux ont bâti leur nid, les merles nous enchantent et les grenouilles coassent de bon cœur. Merci Dame Nature pour ces merveilleux cadeaux !
Découvrez les pouvoirs apaisants de la nature
Que vous vous promeniez dans les bois, que vous admiriez l’océan ou que vous contempliez le ciel, la meilleure façon de trouver le calme est de sortir. Et si vous passiez du temps dans la nature ?
Je trouve que celle-ci est un vrai raccourci vers la sérénité. Marcher sous le feuillage d’une forêt, parcourir les rivages d’un lac magnifique, les poumons brûlant d’un air frais et pur, ou nous asseoir le regard fixé sur l’horizon où le ciel et la mer se rejoignent, sont autant de chemins vers le calme immédiat.
Lorsque je me rends chaque jour sur mon lieu de travail, dans les bureaux d’une technopole, certes dernier cri, ultra connectée, mais dotée de magnifiques plantes en plastique, de stores automatiques s’abaissant au moindre rayon de soleil et de fenêtres condamnées, je perds tout contact avec la nature et j’ai le sentiment d’être coupée d’une partie de moi-même…
Alors, dès que possible, je rejoins la nature. Elle est mon amie, ma confidente, ma bouffée d’oxygène.
J’aime l’observer, la sentir, l’entendre, la toucher et goûter ses fruits. Elle est aussi mon terrain de jeu. J’aime jouer et créer avec elle.
Oui, le land art est pour moi l’occasion de passer du temps avec la nature et d’être en harmonie avec mon environnement.
L’art de la corde à linge, savoir où plier, où mettre la pince…
La belle saison est là. Si cela vous est possible, seriez-vous partants pour bousculer vos habitudes et aller étendre votre linge à l’extérieur ? Troquez votre sèche-linge contre une corde à linge et installez celle-ci dans un endroit qui vous plaît, où vous vous sentez bien.
Même si étendre son linge est une corvée parmi tant d’autres, pourquoi ne pas y trouver un certain plaisir ? Personnellement, à l’image du premier pissenlit de l’année, la première fois que j’étends mon linge dehors m’apporte vraiment une grande joie. C’est le moment de profiter des premiers rayons de soleil tout chauds dehors, sans ordinateur ni téléphone, l’espace d’un instant.
Puis, le visage tourné vers le soleil, si vous admiriez le joyeux agencement des vêtements flottant au vent, la blancheur des draps contrastant avec la couleur du ciel ?
Si vous sentiez leur odeur et celle de la nature qui vous entoure ?
Pensez aussi à vous féliciter de votre bon travail en appréciant toute la sérénité de cet instant auprès de votre corde à linge. Plus tard, lors du pliage, vous savourerez l’agréable douceur de votre linge qui a emprisonné le vent et qui sent bon l’air frais…
Merci Dame Nature...
… pour le plaisir immense que tu me donnes d’aller à ta rencontre. Merci pour cette soif de découverte des bonheurs simples : observer tes formes, tes couleurs, sentir tes odeurs, écouter le vent dans les branches, savourer le chant des oiseaux, toucher l’écorce des arbres, être attentive au bruit de mes pas.
Merci aussi pour la joie que j’éprouve à créer avec toi.
À chacun d’entre vous, je souhaite d’éprouver ce bonheur si régénérant et apaisant.
Très joli printemps !
« Quand on a des goûts simples, le bonheur n’est jamais très loin »
Mireille Delcey
Les Flâneries de Charlotte est le fruit d’un cheminement artistique jonché de découvertes et de pratiques très riches : art floral, couture, tricot, modelage de l’argile, randonnée, jardinage et potager en permaculture…
N’hésitez pas à laisser un commentaire. Je serai heureuse de connaître vos impressions et vous m’aiderez ainsi à améliorer ce blog.
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Merci pour ce billet tout parfumé à l’aubépine. Je suis souvent dehors pour faire de la randonnée. J’aimerais aller vers une pratique douce associant marche et méditation avec des haltes en certains points choisis pour ce qu’ils dégagent
et en s’appuyant sur des mandalas réalisés avec des matériaux naturels collectés en chemin. que pensez-vous de cela ?
Merci à vous pour ce commentaire rempli de fraicheur et de soif des bienfaits de la nature. L’association de la marche et de la méditation est une démarche très ressourçante. La nature nous procure à la fois une immense énergie et une sérénité incomparable. Vous avez raison, le choix du lieu pour méditer est très important et les mandalas sont un bon support pour cette pratique ! Créez-vous aussi des mandalas éphémères ?
Si cela vous tente, je vous invite à consulter sur mon site : Le land art c’est aussi et mes mandalas A bientôt !
Chère …Dame Mireille, Merci !
Tu nous contes si bien dame nature…. Merci pour ces doux mots et mémos d’accès au « présent » de la nature en toute simplicité : OBSERVER SENTIR ECOUTER TOUCHER, tous les canaux sont ouverts !! Je te rejoins totalement sur le PLAISIR de la 1ère lessive pendue avec un rayon de soleil.
A bientôt !
Oui le land art nous éveille au plaisir des 5 sens. Sans crainte, tu peux ajouter aussi « GOÛTER » car ce 5ème sens est bien présent lorsque, chemin faisant, il nous arrive de déguster une petite fraise des bois, une mûre sauvage ou encore quelques jeunes feuilles de pissenlit… Merci à toi et bonne lessive au soleil !
Merci Mimi pour cette note de fraîcheur, j’y étais !
J’aime toujours autant lire tes textes poétiques. Une vraie respiration !
Je t’embrasse !
Oh merci Flo. Quand je suis en pleine nature et que je l’observe, elle me ressource. Nous penserons l’une à l’autre en faisant nos lessives et puis bientôt, petite Maé m’accompagnera dans la forêt ou sur les plages…Bises